Les plus grandes autorités françaises – CNIL, ANSSI, Bpifrance, Cybermalveillance.gouv.fr, CSIRT Urgence cyber région sud– convergent.
Les fondements de la cybersécurité reposent sur des gestes simples mais indispensables. Ensemble, elles structurent un cadre clair en 7 axes.
1. Des mots de passe solides et contrôlés
Utilisation de mots de passe uniques et complexes : Un mot de passe sécurisé doit comporter au minimum 16 caractères, mêlant lettres majuscules et minuscules, chiffres et caractères spéciaux. Il est essentiel d’utiliser un mot de passe différent pour chaque service utilisé (messagerie, logiciel comptable, banque en ligne...).
Utilisation d’un gestionnaire de mots de passe : Pour éviter d’avoir à retenir une dizaine de mots de passe complexes, il est recommandé d’utiliser un gestionnaire de mots de passe. Ce type de logiciel, simple à installer et à utiliser (disponible en application mobile et extension de navigateur), stocke et chiffre tous vos mots de passe, vous permettant de ne retenir qu’un seul mot de passe maître. SWALI propose une offre à 3€/mois/post avec une interface intuitive, même pour les non-techniciens.
Politique d’authentification renforcée : Mettre en place une politique d’authentification à deux facteurs (code reçu par SMS, email ou application dédiée) permet d’ajouter une couche de protection, même en cas de fuite du mot de passe.
Exemple : Une entreprise de 15 personnes décide de renforcer la sécurité de ses accès logiciels. Elle installe un gestionnaire de mots de passe pour tous les collaborateurs. Chaque salarié crée un mot de passe maître long et sécurisé. Lorsqu’il se connecte à son logiciel de paie ou CRM, le gestionnaire remplit automatiquement un mot de passe complexe stocké dans son coffre-fort numérique. Tous les six mois, une alerte rappelle de modifier le mot de passe maître. Si l’un d’eux oublie son accès, une procédure de récupération sécurisée est prévue.
Pourquoi c’est critique ? Les mots de passe faibles sont souvent la première faille exploitée dans une cyberattaque : 81 % des violations de données sont liées à des identifiants compromis.
2. Mises à jour automatiques des systèmes

Installation immédiate des patchs : Un "patch" est une correction logicielle fournie par un éditeur ou un fabricant afin de résoudre une faille de sécurité, un bug ou une faiblesse de performance. Cela peut concerner les systèmes d'exploitation (Windows, macOS, Linux), les logiciels tiers (navigateur, suite bureautique, outils métiers) ou encore le firmware (logiciel embarqué dans le matériel comme les routeurs ou imprimantes). Appliquer un patch rapidement permet de fermer une brèche avant qu'elle ne soit exploitée par un cybercriminel.
Exemple : un PC laissé un mois sans patch a 90 % de chance d'être vulnérable.
Mise en pratique : Des failles apparaissent tous les jours et donc les entreprises sortent des patchs régulièrement pour corriger le système en éditant un patch.
Astuce : Activez les alertes de vulnérabilités (CERT-FR, ZDI) pour rester informé.
3. Sauvegardes régulières et vérifiées

Supports variés : Pour garantir la résilience de vos données, il est recommandé de sauvegarder sur plusieurs supports. Cela peut inclure un disque dur externe (facile à utiliser et à stocker hors ligne), un NAS (serveur de stockage en réseau) pour une centralisation locale, et un service de cloud sécurisé pour une copie à distance.
Fréquence recommandée : Les données critiques doivent être sauvegardées quotidiennement, tandis que les données moins sensibles peuvent l'être de manière hebdomadaire. Les données doivent donc être chiffrées automatiquement.
Vérification des sauvegardes : Il ne suffit pas de sauvegarder, encore faut-il tester régulièrement la capacité à restaurer les données. Un test mensuel de restauration partielle ou totale permet de s'assurer que les sauvegardes sont réellement exploitables.
Rappel : une sauvegarde qui n'est jamais testée est inutile. Les ransomwares chiffrent aussi les disques connectés. Il est donc important de disposer de copies hors ligne ou immuables qui ne sont jamais testée est inutile. Les ransomwares chiffrent aussi les disques connectés.
4. Protection antivirus & pare-feu, sécurité du réseau
Outils recommandés : Un bon antivirus protège contre les malwares, ransomwares et chevaux de Troie. Le pare-feu, quant à lui, contrôle les entrées et sorties réseau pour bloquer les connexions non autorisées. Il est recommandé d'utiliser des solutions professionnelles capables de se mettre à jour automatiquement.
Filtrage web : Cette fonctionnalité permet de bloquer l'accès à des sites malveillants ou inappropriés. Elle peut être intégrée à l'antivirus ou gérée via un firewall professionnel.
Sécurisation du Wi-Fi : Le Wi-Fi doit être protégé par un mot de passe complexe et ne jamais rester en configuration par défaut. Il est aussi conseillé de créer un réseau invité séparé du réseau principal pour les visiteurs.
Exemple : Une agence immobilière équipe ses ordinateurs d’un antivirus payant avec console de supervision. Elle installe un firewall physique qui bloque les connexions sortantes suspectes, et crée deux réseaux Wi-Fi distincts : un pour les salariés et un isolé pour les clients de passage.
Petit plus : Intégrez une surveillance active avec alertes en cas de comportement anormal (via un outil de type SIEM), ou faites appel à un prestataire comme SWALI pour une supervision en continu active avec alertes (SIEM, firewall intelligent).
5. Sensibilisation & formation des équipes

Contenus recommandés : Les formations doivent couvrir les menaces courantes comme le phishing (emails frauduleux), les risques liés à l'utilisation de clés USB inconnues, la navigation web sécurisée, et la gestion des mots de passe.
Formats accessibles : Les formats doivent être adaptés aux profils des collaborateurs : vidéos courtes, sessions en visio de 30 minutes, quiz interactifs, affiches de rappel dans les bureaux, newsletters sécurité.
Fréquence : La cybersécurité n’est pas un acquis. Il faut en parler régulièrement. Une action tous les mois (quiz, actu, rappel) permet de maintenir un bon niveau d’alerte.
Exemple : Une entreprise industrielle organise chaque mois une mini-session de sensibilisation animée par SWALI. Chaque session dure 15 minutes et traite d’un thème précis (ex : comment repérer un mail frauduleux ?). En fin de trimestre, un quiz collectif permet d’évaluer la vigilance de l’équipe. Résultat : les employés se sentent plus impliqués, et les incidents ont chuté de 60 %.
Pourquoi c’est efficace ? Une étude montre que la formation diminue de 70 % les clics sur liens malveillants. L’humain reste le premier rempart contre la cybermenace.
6. Gouvernance & analyse de risques
Désignation d’un pilote : Le RSSI (Responsable de la Sécurité des Systèmes d'Information) ou référent cybersécurité est la personne chargée de piloter les actions de sécurité au sein de l'organisation. Il identifie les risques, supervise les mesures de protection, forme les équipes et agit en cas d'incident. Pour les petites structures, cela peut être un collaborateur sensibilisé ou un prestataire externe. Ce prestataire peut être une entreprise spécialisée comme SWALI, qui accompagne les organisations dans la mise en place, le suivi et l'amélioration continue de leur posture de cybersécurité.
Plan de gestion des incidents : détection, réaction, communication.
Audit régulier : une fois par an minimum.
Exemple : une PME fait appel à SWALI comme référent cybersécurité externe, met à jour une checklist trimestrielle avec son accompagnement, et souscrit au pack cyber Bpifrance pour renforcer sa protection numérique.
7. Sécurité mobile & usage nomade
Les usages mobiles explosent : smartphones professionnels, ordinateurs portables, tablettes… Ils sont devenus indispensables mais aussi des cibles privilégiées.
- Quelques règles : Elles incluent la mise à jour systématique de tous les terminaux mobiles, l’activation du chiffrement de l’appareil (pour protéger les données même en cas de vol), le verrouillage de l’écran avec un code fort ou biométrique, et l’utilisation systématique de VPN sur les connexions Wi-Fi publiques ou non sécurisées.
- Matériel adapté : Il est crucial d’utiliser des équipements professionnels capables de supporter le chiffrement, avec une gestion centralisée via une solution MDM (Mobile Device Management). Cette solution permet à l’entreprise de gérer à distance les équipements, d’installer les mises à jour, de restreindre les applications, voire d’effacer les données en cas de perte ou de vol.
- Exemple : Un réseau de techniciens itinérants dans une PME utilise des smartphones professionnels chiffrés avec un système MDM géré par SWALI. Chaque appareil est configuré pour utiliser un VPN avec authentification à deux facteurs et les données sont automatiquement effacées en cas de tentative de connexion frauduleuse.
Cette approche permet d’assurer la continuité d’activité tout en maîtrisant les risques associés aux déplacements et aux connexions mobiles.

Pour vérifier votre niveau : audit express
- Mots de passe solides ?
- MAJ automatisées ?
- Backups testés ?
- Wi-Fi et antivirus sécurisés ?
- Sensibilisation régulière ?
Si 3/5 validées : bon socle. Sinon, à prioriser d’urgence ! Contactez SWALI !
Vous êtes dirigeant, DSI ou RH ?
Il est temps de passer à l'action. Lancez un diagnostic. Proposez un atelier sensibilisation. Installez un gestionnaire de mots de passe.
Qu’avez-vous déjà mis en place ? Quels freins rencontrez-vous ? Partagez vos retours en commentaires pour enrichir la communauté !

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